L’entrée en Avent a eu lieu début décembre, à cette occasion Louis-Marie Chauvet a écrit un court texte qui est paru en édito de la newsletter du groupement paroissial d’Eaubonne. En partant du mot “Avent”, il montre que ce que nous fêtons à Noël n’est pas simplement la naissance d’un bébé il y a deux mille ans, mais quelque chose qui advient aujourd’hui même.
« AVENT » ou « AVANT » ?
Paroiss’liens du 03/12/2023
Bonne Année, mes chers frères et sœurs chrétiens… Bonne Année liturgique s’entend, puisqu’elle commence, un mois avant l’année civile, en ce premier dimanche de l’…AV ?NT. Au fait, pourquoi ne pas opter tout simplement pour « avAnt », puisque ces quatre dimanches sont bien « avant » Noël et nous préparent justement à cette fête de Noël… Eh bien non, c’est AvEnt qu’il faut écrire, ce qui est une abréviation d’« avènement ».
Oui, c’est bien d’avènement, donc de « venue » qu’il s’agit. Une fois encore, le christianisme met tout à l’envers : le premier dimanche de l’Avent, alors que nous nous préparons à accueillir l’événement passé de la naissance de Jésus voici 20 siècles en Palestine, l’Eglise nous tourne vers l’avenir : l’ultime venue du Seigneur Jésus à la fin de l’histoire ! Voilà un paradoxe bien chrétien !
Pas étonnant, car tout est complexe dans la foi chrétienne : un seul Dieu bien sûr, mais en trois « personnes » ; un seul Jésus Christ à la fois « pleinement Dieu » et « pleinement Homme », et cela « sans confusion » (ce n’est pas un mélange des deux) et « sans séparation » (il ne joue pas tantôt à Dieu, tantôt à l’Homme…), etc, etc. Et maintenant, nous commençons l’année par la fin ! De quoi tourner bourrique, aurait dit ma grand-mère !
Oui, c’est bien d’avènement, donc de « venue » qu’il s’agit. Une fois encore, le christianisme met tout à l’envers : le premier dimanche de l’Avent, alors que nous nous préparons à accueillir l’événement passé de la naissance de Jésus voici 20 siècles en Palestine, l’Eglise nous tourne vers l’avenir : l’ultime venue du Seigneur Jésus à la fin de l’histoire ! Voilà un paradoxe bien chrétien ! Pas étonnant, car tout est complexe dans la foi chrétienne : un seul Dieu bien sûr, mais en trois « personnes » ; un seul Jésus Christ à la fois « pleinement Dieu » et « pleinement Homme », et cela « sans confusion » (ce n’est pas un mélange des deux) et « sans séparation » (il ne joue pas tantôt à Dieu, tantôt à l’Homme…), etc, etc. Et maintenant, nous commençons l’année par la fin ! De quoi tourner bourrique, aurait dit ma grand-mère !
Alors, on comprend mieux pourquoi l’Eglise nous fait commencer par la fin. L’Avent en effet fait écho à ce que nous entendons à chaque messe dans une prière avant la communion, quand le prêtre s’adresse à Dieu en lui disant que « nous attendons que se réalise cette bienheureuse espérance : l’avènement de Jésus Christ, notre Sauveur »… Eh bien oui : dans notre monde qui va si mal, la prière pour que se réalise l’espérance de la venue du Royaume de justice et de paix sur notre petite planète Terre n’est-elle pas pleine de sens ?
A tous : Bon temps de l’Avent !